Skip to main content

Comment bien choisir son sèche-serviettes ?

Puissance, modèles, dimensions…

 

Comment choisir un sèche-serviettes ? C’est une question fréquente au moment d’aménager ou de rénover une salle de bains. Cet équipement s’est imposé comme un incontournable, alliant confort thermique, séchage rapide et esthétique. Mais entre les différents types de fonctionnement, les puissances à prévoir, les dimensions ou encore les options disponibles, le choix peut vite devenir complexe. Voici un guide complet pour sélectionner un modèle adapté aux besoins de la pièce, aux contraintes techniques et au style recherché.

Sèche-serviettes : un appareil multifonction

Le sèche-serviettes ne se limite pas à sécher le linge de toilette. Selon sa puissance, il peut également faire office de chauffage principal, diffusant une chaleur agréable et homogène. Il devient alors un élément de confort essentiel, et parfois même une pièce forte dans l’aménagement de l’espace. Les fabricants proposent aujourd’hui des modèles aux lignes variées — classiques, contemporaines, rétro ou design — capables de s’intégrer à tous les styles d’intérieur.

Modèles : électrique, à eau chaude ou mixte ?

Le choix du type de sèche-serviettes dépend principalement du mode de chauffage existant dans le logement.

Le modèle électrique est très répandu, notamment en rénovation. Il fonctionne indépendamment du chauffage central, ce qui permet une utilisation toute l’année. Il peut être à fluide caloporteur, pour une chaleur douce et progressive, ou à résistance sèche, qui chauffe rapidement mais sans inertie.

Le sèche-serviettes à eau chaude est relié au circuit de chauffage central. Il est économique à l’usage, mais son fonctionnement dépend du déclenchement du chauffage général : en été, par exemple, il ne peut pas être activé.

Le modèle mixte, enfin, combine les deux technologies. Il fonctionne via le chauffage central en hiver, et grâce à sa résistance électrique en intersaison ou en été. C’est une solution particulièrement intéressante pour un usage flexible toute l’année.

Quelle puissance pour une salle de bains confortable ?

La puissance est un critère fondamental, car elle conditionne la capacité du sèche-serviettes à chauffer réellement la pièce, et pas seulement les serviettes. Elle doit être calculée en fonction du volume de la salle de bains, et non de sa surface seule.

La règle de base : prévoir environ 40 watts par mètre cube dans une pièce bien isolée.

Par exemple, une salle de bains de 6 m² avec une hauteur sous plafond de 2,5 m représente un volume de 15 m³. Il faut donc compter 600 W minimum pour garantir un bon confort thermique.

En cas d’isolation moyenne ou faible, ou si une montée rapide en température est souhaitée, il est conseillé d’ajouter 100 à 200 W supplémentaires. Cela permet de maintenir une chaleur agréable, notamment en hiver.

Choisir les bonnes dimensions et l’emplacement idéal

Les dimensions du sèche-serviettes doivent être adaptées à la surface disponible sur le mur et au volume de la pièce. Un modèle trop petit aura du mal à chauffer efficacement, même s’il est puissant ; un modèle trop grand peut s’avérer encombrant, voire mal proportionné visuellement.

Dans les petites salles de bains, un modèle vertical et étroit est souvent préférable. Il libère de l’espace au sol tout en offrant une bonne capacité de séchage. Dans les pièces plus vastes, un sèche-serviettes plus large pourra accueillir plusieurs serviettes et diffuser la chaleur de manière plus homogène.

Il convient également de veiller à la hauteur d’installation : les serviettes doivent pouvoir pendre librement sans toucher le sol, et l’accès aux commandes doit rester pratique.

Finitions et performance : pourquoi éviter le chrome

Le revêtement du sèche-serviettes n’est pas qu’une question d’esthétique : il a une incidence directe sur la diffusion de la chaleur. Les modèles chromés, très prisés pour leur finition brillante et contemporaine, présentent une conductivité thermique inférieure à celle des modèles laqués. Résultat : à puissance équivalente, un sèche-serviettes chromé peut afficher jusqu’à 30 % de perte de performance par rapport à un modèle peint.

Ce point est important à considérer, notamment si le sèche-serviettes constitue le principal système de chauffage de la pièce. Dans ce cas, il est préférable d’opter pour un modèle laqué, disponible dans une large palette de coloris : blanc, noir, beige, gris, vert, etc.

Des options utiles selon les besoins

Certains sèche-serviettes proposent des fonctionnalités supplémentaires qui améliorent le confort d’utilisation au quotidien. Une soufflerie intégrée permet de réchauffer rapidement la pièce, ce qui est particulièrement agréable au moment de la douche. Un programmateur permet de gérer les périodes de chauffe et de réaliser des économies d’énergie. Enfin, les modèles connectés peuvent être pilotés à distance via une application mobile, ce qui apporte un réel confort d’usage.

Le style : bien plus qu’un simple sèche-serviettes

Au-delà des performances techniques, le sèche-serviettes est devenu un véritable objet de décoration. Si le modèle échelle reste le plus courant — en tube rond, plat, rectangulaire ou carré —, les fabricants proposent aujourd’hui une grande variété de styles.

Certains modèles jouent la carte de l’asymétrie, avec des ouvertures latérales qui facilitent la pose des serviettes tout en affirmant une esthétique contemporaine. D’autres optent pour une façade plate, sobre et élégante, qui peut être laquée, en verre, voire en miroir, pour un rendu haut de gamme ou gain de place.

Côté couleurs, les collections se diversifient : blanc mat, noir profond, gris ardoise, beige sable, vert sauge, rose poudré, et même des finitions cuivrées, dorées ou bronze. Ces modèles s’intègrent parfaitement dans des salles de bains classiques, contemporaines, industrielles ou très déco. Il est désormais tout à fait possible de faire du sèche-serviettes un véritable parti-pris esthétique, en harmonie avec les choix d’aménagement de la pièce.

Sèche-serviettes échelle blanc installé dans une salle de bains couleur terracotta avec vasque ronde et robinet mural
Sèche-serviettes mural design JJ de la marque Tubes, blanc mat, avec fonction étagère, installé sur un mur bordeaux
Sèche-serviettes horizontal blanc à tubes ronds, installé dans une salle de bains minimaliste avec plan vasque mural
Sèche-serviettes mural I Ching de Tubes, au design minimaliste modulaire, adapté aux petits espaces ou aux intérieurs contemporains
Sèche-serviettes mural Square de Tubes, modèle beige à panneau plat avec barre horizontale, installé dans une salle de bains contemporaine blanche
Sèche-serviettes design Scaletta blanc de Tubes, autoportant sur roulettes, installé dans une salle de bains aux tons naturels
Sèche-serviettes design bleu, modèle Tubes avec tablette intégrée, installé dans une salle de bains contemporaine aux murs gris
Sèche-serviettes mural noir design Dots de la marque Tubes, fixé en patères rondes sur un mur beige dans une salle de bains épurée

Tous les modèles présentés sont issus des collections de Tubes Radiatori, spécialiste du radiateur design Made in Italy. 

Sécurité & normes : ce qu’il faut savoir avant l’installation

Installer un sèche-serviettes dans une salle de bains impose de respecter des règles strictes, à cause de l’humidité ambiante.

Il faut impérativement choisir un modèle de classe II. Cela signifie que l’appareil est à double isolation, donc sans besoin de mise à la terre. Ce type de protection limite les risques de choc électrique. Vérifiez aussi le niveau d’étanchéité, exprimé par l’indice IP. Un sèche-serviettes installé dans une salle de bains doit afficher au minimum IP24.

La norme NF C 15-100 définit trois zones de sécurité autour des points d’eau :

  • Zone 1 : juste au-dessus de la baignoire ou de la douche, jusqu’à 2,25 m de hauteur. Dans cette zone, seuls les sèche-serviettes IPX4 minimum et de classe II sont autorisés.

  • Zone 2 : zone latérale, jusqu’à 60 cm autour de la baignoire ou de la douche. Ici, un appareil IP24 et de classe IIconvient.

  • Zone 3 : au-delà de 60 cm. Cette zone offre plus de souplesse, mais il reste recommandé de choisir un sèche-serviettes de classe II.

💡 Pour plus de sécurité, faites appel à un électricien qualifié. Il s’assurera du raccordement à une ligne dédiée et de la présence d’un disjoncteur différentiel 30 mA.

Conclusion

Choisir un sèche-serviettes ne se limite pas à sélectionner un format ou un coloris. Il s’agit d’un équilibre entre besoins thermiques, contraintes techniques et souhaits esthétiques. En tenant compte du volume de la pièce, du type d’alimentation, de la puissance nécessaire, du style souhaité et des fonctionnalités utiles, il est possible de faire un choix à la fois rationnel et inspiré. Le bon sèche-serviettes sera celui qui répond à la fois à des critères de confort, de praticité… et de style.

 

🔗 À lire pour aller plus loin :

📌 Norme électrique pour les salles de bains 

 

Vous repensez votre salle de bains et hésitez sur le style ou l’emplacement du sèche-serviettes ? Découvrez mes prestations d’architecture et décoration d’intérieur.